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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 14:19

Vous étiez nombreux à assister à la première édition des rencontres "Livres des mondes juifs" et "Diasporas en dialogue". En attendant la deuxième édition de ces rencontres en janvier 2009, vous pouvez revoir les conférences de 2008 en vidéo su Akadem.org, ou les réecouter surFrance-culture en utilisant les liens ci-dessous.



Sur Akadem.org :

 

- Panorama d'une oeuvre incontournable, par Avraham B. Yehoshua

 http://www.akadem.org/sommaire/themes/liturgie/6/11/module_3757.php

 

 

- Religion, violence et société, par Julia Kristeva, Elie Barnavi, Abdelwahab Meddeb, Jean-Luc Pouthier (modérateur)

http://www.akadem.org/sommaire/themes/politique/1/1/module_3659.php

 

 

- Dans la peau de l'autre, par Clémence Boulouque, Karine Tuil, Philippe Grimbert, Anny Dayan Rosenman (modératrice)

 http://www.akadem.org/sommaire/themes/liturgie/6/8/module_3665.php

 

 

- Le livre comme transport, la traduction comme évasion, par Erri De Luca, Raphaëlle Rérolle (modératrice)  

http://www.akadem.org/sommaire/themes/liturgie/12/1/module_3715.php

 

 

- Odessa, ville mythique, par Jerome Charyn, , Sandrine Treiner, Sylvie Granotier (lectrice)

 http://www.akadem.org/sommaire/themes/histoire/3/11/module_3667.php

 

 

- Vivre malgré tout, par Claude Lanzmann, Rithy Panh, Jean Hatzfeld, Franck Nouchi (modérateur) 

 http://www.akadem.org/sommaire/themes/histoire/1/7/module_3668.php



 

Sur France-culture:  les rencontres sont diffusées sur le site de France-culture dans l'émission "Sentiers de la création" depuis la mi-mars jusqu'à mi-juin.


http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/nouveau_prog/creation/present.php

 

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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 10:31
" Expressionnisme et Humanisme, La représentation de la figure humaine et l'expérience des artistes juive".

Exposition temporaire

La représentation de la figure humaine et l'expérience des artistes juifs au XXème siècle - De Modigliani à Lucian Freud. L'art juif, tout en véhiculant ses propres thèmes, s'est longtemps développé dans le cadre des styles locaux. Au début du XXe siècle, les artistes juifs investissent tous les secteurs de la culture occidentale tout en conservant la mémoire et l'originalité de leur culture. Cette exposition s'attache aux aspects de leur héritage qui ont pu influencer leur créativité et, notamment, à leur attachement à la représentation de la figure humaine. Si les artistes évoqués ici ont rarement peint des sujets inspirés de leurs traditions religieuses, ils se sont intégrés de manière singulière aux avant-gardes, certains restant à l'écart des grands mouvements. L'originalité de leurs apports aux avant-gardes, délicate par principe à analyser, ne peut donc être approchée qu'au-delà des questions iconographiques ou formelles.


Cette exposition exprime la volonté d'établir un cadre plus philosophique qu'esthétique et de s'interroger sur le lien qui unit une inspiration dominante - l'être humain - à un contexte culturel toujours en mutation. Elle propose un éclairage qui traverse les destinées, ne prétendant pas appréhender les œuvres dans toute leur singularité. Elle n'a pas non plus pour objet de traiter de ce que peut être "un art juif". 89 œuvres (peintures, dessins, gravures,sculptures, seront présentées d'un grand nombre d'artistes : Chagall, Chana Orloff, Kikoïne, Freundlich, Lipchitz, Lucian Freud, Modigliani, Pascin, Pissarro, Lar Segall, Soutine, Zadkine...

Le samedi 17 mai 2008 , à l'occasion de la nuit des musées, l'entrée est gratuite (18:00 - 22:00), et Eliane Strosberg, auteur de l'ouvrage qui accompagnera l'exposition, donnera une conférence à partir de 20h.

Autres informations
Date / lieu :
Du 29/3/2008 au 29/6/2008
MUSÉE TAVET-DELACOUR 4 rue Lemercier (Agglo. de Cergy-Pontoise) PONTOISE 95300
Moyens d'accès
SNCF gare de Pontoise / RER C / A15
Renseignements
Site internet : www.ville-pontoise.fr
courriel : museetavet@ville-pontoise.fr
Téléphone renseignement : 01 30 38 02 40
Téléphone réservation : 01 30 38 02 40
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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 13:54
Mardi 8 avril 2008 à 20h30

Georges Bensoussan
Un nom impérissable
Israël, le sionisme et la destruction des Juifs d’Europe
Historien et professeur d’histoire
Rédacteur en chef de la Revue d'Histoire de la Shoah (CDJC), et auteur de plusieurs ouvrages, dont Auschwitz en héritage, et Histoire de la Shoah

Pour l'opinion commune, confortée par la proximité chronologique des deux événements, la naissance de l'Etat d'Israël en 1948 est une conséquence quasi directe de la Shoah. Un lien essentiel relie aujourd' hui, en effet, la catastrophe juive du XXe siècle à l'Etat d'Israël, mais ce lien est de nature politique et il est postérieur à 1948.. Comment le Foyer national juif a-t-il perçu la catastrophe qui se déroulait entre 1933 et 1945 ? Commet l'Etat d'Israël a-t-il géré ensuite le souvenir d'un événement qu'il va longtemps commémorer en opposant l'héroïsme des insurgés des ghettos à la 'lâcheté' supposée de toutes les autres victimes ? Loin d'occuper la place centrale qui est désormais la sienne dans l'Etat d'Israël, le souvenir de la Shoah suscita longtemps une attitude de honte et de rejet. Or, aujourd' hui, en particulier depuis les guerres des Six jours (1967) et du Kippour (1973), et à rebours du rêve de l''homme nouveau' voulu par le sionisme des pères fondateurs, la Shoah occupe une place centrale dans la construction de l'identité israélienne. C'est par elle, entre autres, que les Israéliens sont redevenus juifs au terme d'un processus mémoriel qui, à la longue, tend pourtant peut-être à fragiliser la légitimité même de l'Etat juif.

Présenté par Ida Papiernik

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18 mars 2008 2 18 /03 /mars /2008 18:45

L'autre monde ou les états et empires de la lune

 

 20:00 

 AVR. 2008 

 10 | 11 | 12 | 16 | 17 | 18 | 19 | 23 | 24 | 25 | 26 

 19:00 

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 15 | 22 

 16:00 

 AVR. 2008 

 20 

 15:00 

 AVR. 2008 

 26 




Bien sûr, vous connaissez Cyrano de Bergerac, le héros de la pièce de Rostand! Or, le vrai poète n’était pas tout à fait ce cadet romantique affublé d’un nez de belle envergure, mais un grand écrivain du XVIIe siècle dont le roman L’Autre Monde circula sous le manteau jusqu’à sa mort et ne parut dans sa version non expurgée qu’au XXe siècle.
Ce récit irrévérencieux et fascinant d’un fabuleux voyage sur la Lune est à la fois le premier roman de science-fiction (démonstration de la rotation de la Terre autour du soleil, machines volantes incroyables…), un roman philosophique (critique de notre monde et de ses dogmes politiques, religieux et moraux) et un roman d’aventures. Un “cabinet des curiosités” des idées et trouvailles de Cyrano, à la recherche de sa liberté.
Ce texte et bien sûr le talent de Benjamin Lazar confirmèrent l’Athénée dans ce choix pour le moins inhabituel de programmation. Il s’agira là d’un moment unique, d’un autre temps: deux joueurs d’instruments anciens ponctuent le récit de leur présence énigmatique et émouvante; une silhouette gainée de noir utilise les “moyens du bord”: un escabeau, une chaise et un pupitre pour déployer son conte, la déclamation baroque et l’éclairage à la bougie achèvent de transporter le spectateur dans cet Autre Monde.

durée du spectacle : 1h35 sans entracte

Athénée Théâtre Louis-Jouvet
7 rue Boudreau 75009 Paris
Location :
01 53 05 19 19 ou par internet sur le site du théâtre: www.athenee-theatre.com

 

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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 13:42
 
 
Nous en rêvions, nous l’avons fait… Les quelques mots qui suivent ne pourront refléter qu’imparfaitement cette semaine riche en émotions et en rencontres. Merci à André et à Lloïca, nos gentils organisateurs sans qui rien n’aurait été possible…
 
Comment décrire l’éclectisme d’Istanbul ? Ses trésors architecturaux où tant de siècles d’histoire nous contemplent. Cette foule bigarrée qui se presse à pied, en voiture (finalement, la circulation parisienne n’est pas si terrible au regard de ce celle qui règne dans les dédales des rues ou sur les grandes artères !), en charrette parfois… mais aussi en bateau, sur le Bosphore omniprésent. Le Bosphore qui offre, non seulement de délicieux sandwich au poisson, mais surtout une couleur, une âme incomparables. C’est donc dans ce décor fantastique que nous avons rencontré tour à tour, historiens, journalistes, écrivain, musicienne, jeunes danseurs folkloriques, représentants de la communauté juive stambouliote, mais aussi des particuliers et notamment un groupe de « young adults » avec lesquels nous avons échangé à plusieurs reprises. Rencontres tour à tour fascinantes, émouvantes, joyeuses… autour d’un thé-café partagé. Mais ces quelques mots ne sauraient rendre compte de la gentillesse qui a présidé lors de ces nombreux échanges hauts en couleurs. De même, comment évoquer succinctement ce qui nous rassemble, une certaine sensibilité… mais aussi ce qui nous sépare, notamment notre attachement à la laïcité alors qu’ils semblent très soudés au travers du référent religieux.
Au final, ce voyage dans cette ville fascinante aux multiples visages, a été très apprécié. C’est aussi une étape positive pour les JJL car c’est un événement que nous voulions mettre en place et qui a effectivement vu le jour.
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29 février 2008 5 29 /02 /février /2008 10:35
Arte diffuse "Paradise Now" d'H.Abu-Assad (primé, dont Prix Amnesty International-Festival de Berlin 2005) le jeudi 03 avril à 21h (rediffusions 06/04/2008 à 01:10, 11.04.2008 à 14:55), et "Tu marcheras sur l'eau" d'E.Fox (2004) le jeudi 10 avril 2008 à 21h (rediffusions 18/04/2008 à 14:50).
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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 10:07
Projection du film "Récits d’Ellis Island" (Georges Perec et Robert Bober – France, 1980, 58 mn) le 06 avril 2008 à 18h30 aux Sept Parnassiens (Métro Vavin) dans le cadre du festival "Identités sans frontières" (Images Mouvementées, Attac).

France - 116’
Le résumé : Première partie : "Traces". Deuxième partie : "Mémoires".

De 1892 à 1924, près de seize millions d'émigrants en provenance d'Europe débarquèrent à New York et passèrent par le centre d'accueil d'Ellis Island, à quelques centaines de mètres de la Statue de la Liberté.
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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 12:26

Le Prochain Salon du Livre se tiendra du 14 au 19 mars prochain à la Porte de Versailles (Hall 1).
L'invité d'honneur du Salon, cette année, est Israël.
Nous sommes conviés à  une découverte de la jeune littérature israélienne (elle n'a qu'une trentaine d'années!), notamment à travers les oeuvres de plusieurs écrivains qui seront présents sur le Salon. Ces écrivains sont tous connus en Israël, mais pour certains d'entre eux, c'est la première fois qu'ils sont traduits en français. Une bonne occasion, donc, de découvrir cette littérature relativement méconnue en France, et de voir quels sont les thèmes qui intéressent les jeunes écrivains israéliens.
L'immigration, la guerre (celle d'hier et d'aujourd"hui), la Shoah, le rapport aux origines de sa famille quand on est soi-même né en Israël, la vie en Israël pendant la guerre du Golfe, les attentats, le quotidien des soldats.... des thèmes d'autant plus intéressants qu'ils sont ici traités par des auteurs qui en ont une vision "de l'intérieur".



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Le site du salon du livre: www.salondulivreparis.com

Lieu
Parc des expositions - Pte de Versailles - Hall 1

Les horaires d'ouverture
Vendredi 14 mars : 9h30-19h00
Samedi 15 mars : 9h30-20h00
Dimanche 16 mars : 9h30-20h00
Lundi 17 mars : 9h30-18h30 (Journée professionnelle)
Mardi 18 mars : 9h30-22h00 (Nocturne)
Mercredi 19 mars : 9h30-17h00

Les auteurs de fiction (roman, poésie, bande dessinée et littérature jeunesse), privilégiant les écrivains de langue hébraïque traduits et publiés en français et qui vivent en Israël sont:

Elie Amir                             Aharon Appelfeld              Gabriela Avigur-Rotem        Benny Barbash
Ron Barkaï                         Orly Castel-Bloom             Lizzie Doron                           Israël Eliraz
Haïm Gouri                         Michal Govrin                     David Grossman                  Amir Gutfreund
Alon Hilu                              Shifra Horn                        Miron C. Izakson                   Sayed Kashua
Judith Katzir                        Etgar Keret                        Alona Kimhi                            Ron Leshem
Savyon Liebrecht               Mira Maguen                     Edna Mazya                            Sami Michaël
Agi Mishol                           Rutu Modan                       Eshkol Nevo                           Rony Oren
Amos Oz                              Israel Pincas                     Igal Sarna                              Meir Shalev
Zeruya Shalev                    Youval Shimoni                 Ronny Someck                     Zvi Yanaï
Avraham B. Yehoshua      Nurit Zarchi                        Boris Zaidman

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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 11:42

On vous recommande un nouveau roman:
Le journal de Yaël Koppman de Marianne Rubinstein, aux éditions Sabine Wespieser.
C'est le dernier livre de M. Rubinstein, que nous avions eu le plaisir de recevoir lors d'un café JJL.
Sur un ton humoristique, le roman traite des conséquences de mai 68 sur la génération des enfants nés à cette époque. Mai 68... un  thème revenu récemment dans l'actualité "grâce" à l'intervention présidentielle, et dont nous allons certainement encore beaucoup parler en cette année 2008. Peut-être le thème d'un prochain café JJL?

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25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 13:30

Vous trouverez ci-dessous le texte de réaction de nos amis du CLEJ à la proposition récente du Président de la République.


« Le travail de mémoire ne se décrète pas »

 

Le CLEJ, mouvement juif  laïque de jeunesse, qui transmet, notamment, aux enfants, l’histoire de la Shoah depuis des décennies, s’insurge contre la proposition présidentielle.

 

Le  CLEJ, Club Laïque de l’Enfance Juive, est un mouvement de jeunesse issu  du BUND (Union Générale des travailleurs juifs de Russie, de Pologne et de Lituanie), mouvement ouvrier juif créé en 1897 qui disparaîtra dans la tourmente nazie. Beaucoup de militants ont été exterminés, d’autres ont survécu. Nous sommes les héritiers de ces gens-là.

 

Nous organisons depuis de nombreuses années des colonies de vacances où la transmission de l’histoire et de la  culture juive tient une grande place. Dans cette histoire,  la Shoah occupe forcément une place particulière.

 

Nous nous élevons fermement contre la proposition de faire parrainer par les enfants de CM2 les 11000 enfants juifs  déportés de France et exterminés lors de l’Occupation nazie avec la complicité active du Gouvernement de Vichy.

 

Le clientélisme de cette proposition annoncée lors du dîner annuel du CRIF nous est particulièrement odieux. La mémoire de cette tragédie est suffisamment traumatique pour qu’elle ne se transforme pas en un poids « officiel » sur la conscience de tous les enfants d’aujourd’hui âgés de 10 ans.

Comment parrainer un enfant mort, « parti en fumée », de mon âge, sans s’écrouler sous le poids de la culpabilité, « il est mort, je suis vivant », ou la rejeter violemment « je n’y suis pour rien » ?

 

Cette proposition révèle au mieux une incompréhension totale de la substance d’un véritable travail de mémoire, au pire une manipulation sur le mode compassionnel.

 

Evidemment, le devoir de mémoire et d’identification doit se faire, mais c’est aux adultes d’agir. Ainsi, la pose de plaques commémoratives dans les écoles, les collèges et les lycées à Paris est exemplaire. Cela permet aux enseignants de construire un vrai travail pédagogique. 

 

De même, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah mène une action formidable de recherche historique, de mémoire et de pédagogie, permettant à de nombreux enseignants d’évoquer avec leurs élèves cette atroce réalité, qui est et restera difficile à aborder et à comprendre.

 

Dans une société menacée par les communautarismes, l’initiative du Président se révèle contre-productive et dérape vers des rivalités  mémorielles malsaines : « Pourquoi vos morts ont-ils plus de poids que les nôtres ? ». Nous pensons qu’au delà de cela, comme d’autres tragédies vécues par d’autres peuples,  à d’autres périodes, la Shoah est une catastrophe qui ne concerne pas uniquement le peuple juif, mais toute l’espèce humaine.

 

Faire comprendre et partager cette idée là ne se décrète pas. 

 

Le comité du CLEJ
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